jeudi 21 juin 2012

#Radioblogueurs2012 de l'été, elle me dit…

Lolo nous propose la chaîne de la chanson de l'été des blogueurs ! Hé hé…!


  • Tu choisi ta chanson de l'été (ça peut être une chanson que tu écoute en ce moment, un groupe qui joue du coté de chez toi, ou une chanson qui a accompagné un de tesEtés précédents)
  • Tu fais un beau billet sur ton blog avec :
  • Un lien vers ta chanson de l'été (ou une video youtube de la chanson)
  • une copie de la règle du jeu
  • Un lien sur ce billet (çà me simplifiera la tache pour retrouver ta participation)
  • Une liste de deux ou trois blogueurs que tu souhaites tagger dans cette chaine pour qu'a leur tour il nous proposent leur chanson de l'été.
ensuite, à partir de la semaine prochaine, le player de radio va commencer à diffuser. tu pourras donc écouter la radio des blogueurs :





Zyva ! Monte le scon, c'est une scie !!!

dimanche 10 juin 2012

Dune — La fin !




« Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi. »

Car il est le  Kwisatz Haderach !!!

vendredi 8 juin 2012

L'homme qui plantait des arbres ! de Giono


1 L'Homme plantait des arbres -Giono par Quarouble






JEAN GIONO

L'homme qui plantait des arbres



     Pour que le caractère d'un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. Si cette action est dépouillée de tout égoïsme, si l'idée qui la dirige est d'une générosité sans exemple, s'il est absolument certain qu'elle n'a cherché de récompense nulle part et qu'au surplus elle ait laissé sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risque d'erreurs, devant un caractère inoubliable.



     Il y a environ une quarantaine d'années, je faisais une longue course à pied, sur des hauteurs absolument inconnues des touristes, dans cette très vieille région des Alpes qui pénètre en Provence.

     Cette région est délimitée au sud-est et au sud par le cours moyen de la Durance, entre Sisteron et Mirabeau; au nord par le cours supérieur de la Drôme, depuis sa source jusqu'à Die; à l'ouest par les plaines du Comtat Venaissin et les contreforts du Mont-Ventoux. Elle comprend toute la partie nord du département des Basses-Alpes, le sud de la Drôme et une petite enclave du Vaucluse.

     C'était, au moment où j'entrepris ma longue promenade dans ces déserts, des landes nues et monotones, vers 1200 à 1300 mètres d'altitude. Il n'y poussait que des lavandes sauvages.

     Je traversais ce pays dans sa plus grande largeur et, après trois jours de marche, je me trouvais dans une désolation sans exemple. Je campais à côté d'un squelette de village abandonné. Je n'avais plus d'eau depuis la veille et il me fallait en trouver. Ces maisons agglomérées, quoique en ruine, comme un vieux nid de guêpes, me firent penser qu'il avait dû y avoir là, dans le temps, une fontaine ou un puits. Il y avait bien une fontaine, mais sèche. Les cinq à six maisons, sans toiture, rongées de vent et de pluie, la petite chapelle au clocher écroulé, étaient rangées comme le sont les maisons et les chapelles dans les villages vivants, mais toute vie avait disparu.

     C'était un beau jour de juin avec grand soleil, mais sur ces terres sans abri et hautes dans le ciel, le vent soufflait avec une brutalité insupportable. Ses grondements dans les carcasses des maisons étaient ceux d'un fauve dérangé dans son repas.

     Il me fallut lever le camp. A cinq heures de marche de là, je n'avais toujours pas trouvé d'eau et rien ne pouvait me donner l'espoir d'en trouver. C'était partout la même sécheresse, les mêmes herbes ligneuses. Il me sembla apercevoir dans le lointain une petite silhouette noire, debout. Je la pris pour le tronc d'un arbre solitaire. A tout hasard, je me dirigeai vers elle. C'était un berger. Une trentaine de moutons couchés sur la terre brûlante se reposaient près de lui.


     Il me fit boire à sa gourde et, un peu plus tard, il me conduisit à sa bergerie, dans une ondulation du plateau. Il tirait son eau - excellente - d'un trou naturel, très profond, au-dessus duquel il avait installé un treuil rudimentaire.


     Cet homme parlait peu. C'est le fait des solitaires, mais on le sentait sûr de lui et confiant dans cette assurance. C'était insolite dans ce pays dépouillé de tout. Il n'habitait pas une cabane mais une vraie maison en pierre où l'on voyait très bien comment son travail personnel avait rapiécé la ruine qu'il avait trouvé là à son arrivée. Son toit était solide et étanche. Le vent qui le frappait faisait sur les tuiles le bruit de la mer sur les plages.


     Son ménage était en ordre, sa vaisselle lavée, son parquet balayé, son fusil graissé; sa soupe bouillait sur le feu. Je remarquai alors qu'il était aussi rasé de frais, que tous ses boutons étaient solidement cousus, que ses vêtements étaient reprisés avec le soin minutieux qui rend les reprises invisibles.

     Il me fit partager sa soupe et, comme après je lui offrais ma blague à tabac, il me dit qu'il ne fumait pas. Son chien, silencieux comme lui, était bienveillant sans bassesse.


     Il avait été entendu tout de suite que je passerais la nuit là; le village le plus proche était encore à plus d'une journée et demie de marche. Et, au surplus, je connaissais parfaitement le caractère des rares villages de cette région. Il y en a quatre ou cinq dispersés loin les uns des autres sur les flans de ces hauteurs, dans les taillis de chênes blancs à la toute extrémité des routes carrossables. Ils sont habités par des bûcherons qui font du charbon de bois. Ce sont des endroits où l'on vit mal. Les familles serrées les unes contre les autres dans ce climat qui est d'une rudesse excessive, aussi bien l'été que l'hiver, exaspèrent leur égoïsme en vase clos. L'ambition irraisonnée s'y démesure, dans le désir continu de s'échapper de cet endroit.

     Les hommes vont porter leur charbon à la ville avec leurs camions, puis retournent. Les plus solides qualités craquent sous cette perpétuelle douche écossaise. Les femmes mijotent des rancoeurs. Il y a concurrence sur tout, aussi bien pour la vente du charbon que pour le banc à l'église, pour les vertus qui se combattent entre elles, pour les vices qui se combattent entre eux et pour la mêlée générale des vices et des vertus, sans repos. Par là-dessus, le vent également sans repos irrite les nerfs. Il y a des épidémies de suicides et de nombreux cas de folies, presque toujours meurtrières.


     Le berger qui ne fumait pas alla chercher un petit sac et déversa sur la table un tas de glands. Il se mit à les examiner l'un après l'autre avec beaucoup d'attention, séparant les bons des mauvais. Je fumais ma pipe. Je me proposai pour l'aider. Il me dit que c'était son affaire. En effet : voyant le soin qu'il mettait à ce travail, je n'insistai pas. Ce fut toute notre conversation. Quand il eut du côté des bons un tas de glands assez gros, il les compta par paquets de dix. Ce faisant, il éliminait encore les petits fruits ou ceux qui étaient légèrement fendillés, car il les examinait de fort près. Quand il eut ainsi devant lui cent glands parfaits, il s'arrêta et nous allâmes nous coucher.

     La société de cet homme donnait la paix. Je lui demandai le lendemain la permission de me reposer tout le jour chez lui. Il le trouva tout naturel, ou, plus exactement, il me donna l'impression que rien ne pouvait le déranger. Ce repos ne m'était pas absolument obligatoire, mais j'étais intrigué et je voulais en savoir plus. Il fit sortir son troupeau et il le mena à la pâture. Avant de partir, il trempa dans un seau d'eau le petit sac où il avait mis les glands soigneusement choisis et comptés.


     Je remarquai qu'en guise de bâton, il emportait une tringle de fer grosse comme le pouce et longue d'environ un mètre cinquante. Je fis celui qui se promène en se reposant et je suivis une route parallèle à la sienne. La pâture de ses bêtes était dans un fond de combe. Il laissa le petit troupeau à la garde du chien et il monta vers l'endroit où je me tenais. J'eus peur qu'il vînt pour me reprocher mon indiscrétion mais pas du tout : c'était sa route et il m'invita à l'accompagner si je n'avais rien de mieux à faire. Il allait à deux cents mètres de là, sur la hauteur.


     Arrivé à l'endroit où il désirait aller, il se mit à planter sa tringle de fer dans la terre. Il faisait ainsi un trou dans lequel il mettait un gland, puis il rebouchait le trou. Il plantait des chênes. Je lui demandai si la terre lui appartenait. Il me répondit que non. Savait-il à qui elle était ? Il ne savait pas. Il supposait que c'était une terre communale, ou peut-être, était-elle propriété de gens qui ne s'en souciaient pas ? Lui ne se souciait pas de connaître les propriétaires. Il planta ainsi cent glands avec un soin extrême.



     Après le repas de midi, il recommença à trier sa semence. Je mis, je crois, assez d'insistance dans mes questions puisqu'il y répondit. Depuis trois ans il plantait des arbres dans cette solitude. Il en avait planté cent mille. Sur les cent mille, vingt mille était sortis. Sur ces vingt mille, il comptait encore en perdre la moitié, du fait des rongeurs ou de tout ce qu'il y a d'impossible à prévoir dans les desseins de la Providence. Restaient dix mille chênes qui allaient pousser dans cet endroit où il n'y avait rien auparavant.


     C'est à ce moment là que je me souciai de l'âge de cet homme. Il avait visiblement plus de cinquante ans. Cinquante-cinq, me dit-il. Il s'appelait Elzéard Bouffier. Il avait possédé une ferme dans les plaines. Il y avait réalisé sa vie. Il avait perdu son fils unique, puis sa femme. Il s'était retiré dans la solitude où il prenait plaisir à vivre lentement, avec ses brebis et son chien. Il avait jugé que ce pays mourait par manque d'arbres. Il ajouta que, n'ayant pas d'occupations très importantes, il avait résolu de remédier à cet état de choses.


     Menant moi-même à ce moment-là, malgré mon jeune âge, une vie solitaire, je savais toucher avec délicatesse aux âmes des solitaires. Cependant, je commis une faute. Mon jeune âge, précisément, me forçait à imaginer l'avenir en fonction de moi-même et d'une certaine recherche du bonheur. Je lui dis que, dans trente ans, ces dix mille chênes seraient magnifiques. Il me répondit très simplement que, si Dieu lui prêtait vie, dans trente ans, il en aurait planté tellement d'autres que ces dix mille seraient comme une goutte d'eau dans la mer.


     Il étudiait déjà, d'ailleurs, la reproduction des hêtres et il avait près de sa maison une pépinière issue des faînes. Les sujets qu'il avait protégés de ses moutons par une barrière en grillage, étaient de toute beauté. Il pensait également à des bouleaux pour les fonds où, me dit-il, une certaine humidité dormait à quelques mètres de la surface du sol.
     Nous nous séparâmes le lendemain.
     L'année d'après, il y eut la guerre de 14 dans laquelle je fus engagé pendant cinq ans. Un soldat d'infanterie ne pouvait guère y réfléchir à des arbres. A dire vrai, la chose même n'avait pas marqué en moi : je l'avais considérée comme un dada, une collection de timbres, et oubliée.

     Sorti de la guerre, je me trouvais à la tête d'une prime de démobilisation minuscule mais avec le grand désir de respirer un peu d'air pur. C'est sans idée préconçue - sauf celle-là - que je repris le chemin de ces contrées désertes.
     Le pays n'avait pas changé. Toutefois, au-delà du village mort, j'aperçus dans le lointain une sorte de brouillard gris qui recouvrait les hauteurs comme un tapis. Depuis la veille, je m'étais remis à penser à ce berger planteur d'arbres. « Dix mille chênes, me disais-je, occupent vraiment un très large espace ».


     J'avais vu mourir trop de monde pendant cinq ans pour ne pas imaginer facilement la mort d'Elzéar Bouffier, d'autant que, lorsqu'on en a vingt, on considère les hommes de cinquante comme des vieillards à qui il ne reste plus qu'à mourir. Il n'était pas mort. Il était même fort vert. Il avait changé de métier. Il ne possédait plus que quatre brebis mais, par contre, une centaine de ruches. Il s'était débarrassé des moutons qui mettaient en péril ses plantations d'arbres. Car, me dit-il (et je le constatais), il ne s'était pas du tout soucié de la guerre. Il avait imperturbablement continué à planter.
     Les chênes de 1910 avaient alors dix ans et étaient plus hauts que moi et que lui. Le spectacle était impressionnant. J'étais littéralement privé de parole et, comme lui ne parlait pas, nous passâmes tout le jour en silence à nous promener dans sa forêt. Elle avait, en trois tronçons, onze kilomètres de long et trois kilomètres dans sa plus grande largeur. Quand on se souvenait que tout était sorti des mains et de l'âme de cet homme - sans moyens techniques - on comprenait que les hommes pourraient être aussi efficaces que Dieu dans d'autres domaines que la destruction.

     Il avait suivi son idée, et les hêtres qui m'arrivaient aux épaules, répandus à perte de vue, en témoignaient. Les chênes étaient drus et avaient dépassé l'âge où ils étaient à la merci des rongeurs; quant aux desseins de la Providence elle-même, pour détruire l'oeuvre créée, il lui faudrait avoir désormais recours aux cyclones. Il me montra d'admirables bosquets de bouleaux qui dataient de cinq ans, c'est-à-dire de 1915, de l'époque où je combattais à Verdun. Il leur avait fait occuper tous les fonds où il soupçonnait, avec juste raison, qu'il y avait de l'humidité presque à fleur de terre. Ils étaient tendres comme des adolescents et très décidés.

     La création avait l'air, d'ailleurs, de s'opérer en chaînes. Il ne s'en souciait pas; il poursuivait obstinément sa tâche, très simple. Mais en redescendant par le village, je vis couler de l'eau dans des ruisseaux qui, de mémoire d'homme, avaient toujours été à sec. C'était la plus formidable opération de réaction qu'il m'ait été donné de voir. Ces ruisseaux secs avaient jadis porté de l'eau, dans des temps très anciens. Certains de ces villages tristes dont j'ai parlé au début de mon récit s'étaient construits sur les emplacements d'anciens villages gallo-romains dont il restait encore des traces, dans lesquelles les archéologues avaient fouillé et ils avaient trouvé des hameçons à des endroits où au vingtième siècle, on était obligé d'avoir recours à des citernes pour avoir un peu d'eau.

     Le vent aussi dispersait certaines graines. En même temps que l'eau réapparut réapparaissaient les saules, les osiers, les prés, les jardins, les fleurs et une certaine raison de vivre.


     Mais la transformation s'opérait si lentement qu'elle entrait dans l'habitude sans provoquer d'étonnement. Les chasseurs qui montaient dans les solitudes à la poursuite des lièvres ou des sangliers avaient bien constaté le foisonnement des petits arbres mais ils l'avaient mis sur le compte des malices naturelles de la terre. C'est pourquoi personne ne touchait à l'oeuvre de cet homme. Si on l'avait soupçonné, on l'aurait contrarié. Il était insoupçonnable. Qui aurait pu imaginer, dans les villages et dans les administrations, une telle obstination dans la générosité la plus magnifique ?


     A partir de 1920, je ne suis jamais resté plus d'un an sans rendre visite à Elzéard Bouffier. Je ne l'ai jamais vu fléchir ni douter. Et pourtant, Dieu sait si Dieu même y pousse ! Je n'ai pas fait le compte de ses déboires. On imagine bien cependant que, pour une réussite semblable, il a fallu vaincre l'adversité; que, pour assurer la victoire d'une telle passion, il a fallu lutter avec le désespoir. Il avait, pendant un an, planté plus de dix mille érables. Ils moururent tous. L'an d'après, il abandonna les érables pour reprendre les hêtres qui réussirent encore mieux que les chênes.

     Pour avoir une idée à peu près exacte de ce caractère exceptionnel, il ne faut pas oublier qu'il s'exerçait dans une solitude totale; si totale que, vers la fin de sa vie, il avait perdu l'habitude de parler. Ou, peut-être, n'en voyait-il pas la nécessité ?

     En 1933, il reçut la visite d'un garde forestier éberlué. Ce fonctionnaire lui intima l'ordre de ne pas faire de feu dehors, de peur de mettre en danger la croissance de cette forêt naturelle. C'était la première fois, lui dit cet homme naïf, qu'on voyait une forêt pousser toute seule. A cette époque, il allait planter des hêtres à douze kilomètres de sa maison. Pour s'éviter le trajet d'aller-retour - car il avait alors soixante-quinze ans - il envisageait de construire une cabane de pierre sur les lieux mêmes de ses plantations. Ce qu'il fit l'année d'après.

     En 1935, une véritable délégation administrative vint examiner la « forêt naturelle ». Il y avait un grand personnage des Eaux et Forêts, un député, des techniciens. On prononça beaucoup de paroles inutiles. On décida de faire quelque chose et, heureusement, on ne fit rien, sinon la seule chose utile : mettre la forêt sous la sauvegarde de l'Etat et interdire qu'on vienne y charbonner. Car il était impossible de n'être pas subjugué par la beauté de ces jeunes arbres en pleine santé. Et elle exerça son pouvoir de séduction sur le député lui-même.
     J'avais un ami parmi les capitaines forestiers qui était de la délégation. Je lui expliquai le mystère. Un jour de la semaine d'après, nous allâmes tous les deux à la recherche d'Elzéard Bouffier. Nous le trouvâmes en plein travail, à vingt kilomètres de l'endroit où avait eu lieu l'inspection.
     Ce capitaine forestier n'était pas mon ami pour rien. Il connaissait la valeur des choses. Il sut rester silencieux. J'offris les quelques oeufs que j'avais apportés en présent. Nous partageâmes notre casse-croûte en trois et quelques heures passèrent dans la contemplation muette du paysage.

     Le côté d'où nous venions était couvert d'arbres de six à sept mètres de haut. Je me souvenais de l'aspect du pays en 1913 : le désert... Le travail paisible et régulier, l'air vif des hauteurs, la frugalité et surtout la sérénité de l'âme avaient donné à ce vieillard une santé presque solennelle. C'était un athlète de Dieu. Je me demandais combien d'hectares il allait encore couvrir d'arbres.

     Avant de partir, mon ami fit simplement une brève suggestion à propos de certaines essences auxquelles le terrain d'ici paraissait devoir convenir. Il n'insista pas. « Pour la bonne raison, me dit-il après, que ce bonhomme en sait plus que moi. » Au bout d'une heure de marche - l'idée ayant fait son chemin en lui - il ajouta : « Il en sait beaucoup plus que tout le monde. Il a trouvé un fameux moyen d'être heureux ! »

     C'est grâce à ce capitaine que, non seulement la forêt, mais le bonheur de cet homme furent protégés. Il fit nommer trois gardes-forestiers pour cette protection et il les terrorisa de telle façon qu'ils restèrent insensibles à tous les pots-de-vin que les bûcherons pouvaient proposer.

     L'oeuvre ne courut un risque grave que pendant la guerre de 1939. Les automobiles marchant alors au gazogène, on n'avait jamais assez de bois. On commença à faire des coupes dans les chênes de 1910, mais ces quartiers sont si loin de tous réseaux routiers que l'entreprise se révéla très mauvaise au point de vue financier. On l'abandonna. Le berger n'avait rien vu. Il était à trente kilomètres de là, continuant paisiblement sa besogne, ignorant la guerre de 39 comme il avait ignoré la guerre de 14.

     J'ai vu Elzéard Bouffier pour la dernière fois en juin 1945. Il avait alors quatre-vingt-sept ans. J'avais donc repris la route du désert, mais maintenant, malgré le délabrement dans lequel la guerre avait laissé le pays, il y avait un car qui faisait le service entre la vallée de la Durance et la montagne. Je mis sur le compte de ce moyen de transport relativement rapide le fait que je ne reconnaissais plus les lieux de mes dernières promenades. Il me semblait aussi que l'itinéraire me faisait passer par des endroits nouveaux. J'eus besoin d'un nom de village pour conclure que j'étais bien cependant dans cette région jadis en ruine et désolée. Le car me débarqua à Vergons.

     En 1913, ce hameau de dix à douze maisons avait trois habitants. Ils étaient sauvages, se détestaient, vivaient de chasse au piège : à peu près dans l'état physique et moral des hommes de la préhistoire. Les orties dévoraient autour d'eux les maisons abandonnées. Leur condition était sans espoir. Il ne s'agissait pour eux que d'attendre la mort : situation qui ne prédispose guère aux vertus.
     Tout était changé. L'air lui-même. Au lieu des bourrasques sèches et brutales qui m'accueillaient jadis, soufflait une brise souple chargée d'odeurs. Un bruit semblable à celui de l'eau venait des hauteurs : c'était celui du vent dans les forêts. Enfin, chose plus étonnante, j'entendis le vrai bruit de l'eau coulant dans un bassin. Je vis qu'on avait fait une fontaine, qu'elle était abondante et, ce qui me toucha le plus, on avait planté près d'elle un tilleul qui pouvait déjà avoir dans les quatre ans, déjà gras, symbole incontestable d'une résurrection.

     Par ailleurs, Vergons portait les traces d'un travail pour l'entreprise duquel l'espoir était nécessaire. L'espoir était donc revenu. On avait déblayé les ruines, abattu les pans de murs délabrés et reconstruit cinq maisons. Le hameau comptait désormais vingt-huit habitants dont quatre jeunes ménages. Les maisons neuves, crépies de frais, étaient entourées de jardins potagers où poussaient, mélangés mais alignés, les légumes et les fleurs, les choux et les rosiers, les poireaux et les gueules-de-loup, les céleris et les anémones. C'était désormais un endroit où l'on avait envie d'habiter.

     A partir de là, je fis mon chemin à pied. La guerre dont nous sortions à peine n'avait pas permis l'épanouissement complet de la vie, mais Lazare était hors du tombeau. Sur les flans abaissés de la montagne, je voyais de petits champs d'orge et de seigle en herbe; au fond des étroites vallées, quelques prairies verdissaient.

     Il n'a fallu que les huit ans qui nous séparent de cette époque pour que tout le pays resplendisse de santé et d'aisance. Sur l'emplacement des ruines que j'avais vues en 1913, s'élèvent maintenant des fermes propres, bien crépies, qui dénotent une vie heureuse et confortable. Les vieilles sources, alimentées par les pluies et les neiges que retiennent les forêts, se sont remises à couler. On en a canalisé les eaux. A côté de chaque ferme, dans des bosquets d'érables, les bassins des fontaines débordent sur des tapis de menthes fraîches. Les villages se sont reconstruits peu à peu. Une population venue des plaines où la terre se vend cher s'est fixée dans le pays, y apportant de la jeunesse, du mouvement, de l'esprit d'aventure. On rencontre dans les chemins des hommes et des femmes bien nourris, des garçons et des filles qui savent rire et ont repris goût aux fêtes campagnardes. Si on compte l'ancienne population, méconnaissable depuis qu'elle vit avec douceur et les nouveaux venus, plus de dix mille personnes doivent leur bonheur à Elzéard Bouffier.

     Quand je réfléchis qu'un homme seul, réduit à ses simples ressources physiques et morales, a suffi pour faire surgir du désert ce pays de Canaan, je trouve que, malgré tout, la condition humaine est admirable. Mais, quand je fais le compte de tout ce qu'il a fallu de constance dans la grandeur d'âme et d'acharnement dans la générosité pour obtenir ce résultat, je suis pris d'un immense respect pour ce vieux paysan sans culture qui a su mener à bien cette oeuvre digne de Dieu.

     Elzéard Bouffier est mort paisiblement en 1947 à l'hospice de Banon.




Le Président des bisous !



Et vlan ! + 2 points aux élections de dimanche ! => Majorité absolue à l'assemblée nationale ! Sacré cousin François !…

Qui c'est cui-ça ???


Cette photo vient de =>
MFA II

lundi 4 juin 2012

"Résister !"

Ton président dans le jardin…



Une photo dit des choses, et là, on y trouve des choses très pensées…

Il faut bien observer l'image, remarquez les ruptures de symétries !
L'arrière plan n'est pas que la pelouse, mais le palais de l'Élysée désaxé ; ce drôle de voile BBR sur la gauche, les manches de la veste, les mains, la cravate, le regard au niveau du toit, le toit disymétrique lui-aussi, etc.

Le making-off !

Trève de A4 de causeries, => "Le changement : C'est maintenant !"

lundi 14 mai 2012

Sans toi, je ne serais pas là !


Cher-e ami-e,


Le 6 mai, les Français ont choisi le changement en me portant à la présidence de la République. Je mesure l’honneur qui m’est fait et la tâche qui m’attend.

C'est une lourde responsabilité qui m'a été confiée, dans un contexte d'une exceptionnelle gravité. Si ce qui nous attend n'était pas dur, nous n'aurions pas gagné l'élection présidentielle. C'est parce que la situation est difficile que les Français se sont tournés vers nous, pour que l'effort se fasse dans la justice.

Devant vous, je m’engage à servir mon pays avec le dévouement et l’exemplarité que requiert cette fonction.

C’est ensemble que nous avons porté le changement. C’est ensemble que nous avons réussi à faire émerger la confiance et l’espoir dans le vote de nos concitoyens. A vous qui m’avez accompagné, avant de prendre mes fonctions, je veux adresser un message de remerciement. Il faudra à nouveau se mobiliser et je compte sur vous pour porter l’espoir et le changement qui vient lors des prochaines échéances législatives de juin.

C’est cette confiance que nous devons porter aujourd’hui pour que ces prochaines semaines permettent l’alternance au Parlement et donnent toute sa force au changement partout en France.


Sincèrement,

François Hollande

Sans toi, je ne serais pas là !




samedi 5 mai 2012

Merci Bernard !

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Bernard Pivot !
Une petite vidéo trouvée sur les z'internettes et le texte de la dictée 1996 !
#J'ai cherché le fameux texte avec "une jeunette mafflue attifée d'un bibi adipeux…", j'ai pô trou Vé !!!








Les coulisses de la superstition


L'opéra et le théâtre, quelque avant-gardistes qu'ils se soient toujours piqués d'être, restent des repaires de traditionalistes, ne serait-ce que par les superstitions, souvent ambiguës, qu'y perpétuent divettes et prima donna. Par exemple, on se gardera d'y introduire des oeillets ou des phlox, des miroirs ou des cordes épissées, des parapluies ou des nourritures comme de simples pans-bagnats. Combien d'acteurs risque-tout a-t-on vus qui, ayant osé manger des endives ou des dents-de-lion en salade avant d'entrer en scène, avaient bredouillé et s'en étaient mordu les doigts après se les être léchés!
Au diable la varice! s'écriait cette très vieille Athalie qui grimaçait sous la douleur. Elle devait tous ses grands rôles, prétendait-elle, à de curieuses tisanes de plantes porte-bonheur: l'aigremoine, la sarriette, la cynoglosse et la joubarbe utilisées inconsidérément, ou à des genêts, des gaulthéries et des hyacinthes pendus dans sa loge. Enfin, aux questions sur son oeil demeuré de braise, elle avançait toujours la raiponce. Quoiqu'elle aimât la chlorophylle, elle fuyait le vert. Elle alla même jusqu'à crânement exiger de blancs-becs qui prétendaient à l'empyrée où se sont installés Maeterlinck, Genet et Beckett que fussent retirés de leurs oeuvres des mots comme vertugadin, verroterie, vermée ou vertu. La vertu, d'ailleurs, elle s'en était toujours ri et défiée.

Sinon, demain, votez mûr, votez doux, mais votez dans l'trou !

vendredi 20 avril 2012

Le cœur, la raison et la conscience

Ce dimanche 22 avril aura lieu le premier tour de l'élection présidentielle.
De nombreux jours, j'ai hésité entre Mme Eva Joly (le cœur) et François Hollande (la raison), Marco a eu les mêmes interrogations. Finalement, après mûres réflexions, mon choix est maintenant fait.




J'aime bien Mme Eva Joly et considère que l'enjeu écologique est primordial. Nous avons face nous de multiples crises, des matières premières, énergétique, réchauffement global, désertification de la terre, etc.
Les pouvoirs à venir DEVRONT enclencher la conversion économique nécessaire.


Mais, n'oublions pas qu'il s'agit de l'élection présidentielle, Mme Joly n'a aucune chance d'être élue, François Hollande les a toutes. Alors, puisque je voterai pour lui au second tour, pourquoi ne pas voter pour lui au premier ?






Foin de vote utile, il faut agir efficacement, de façon responsable.


Nous pourrons "colorer" la future majorité législative lors des élections de juin.







lundi 9 avril 2012

Clips de campagne

Ce lundi de Pâques, les clips de campagne des dix candidats viennent d'être publiés, je ne les ai pas tous vu (faut pas rigoler non-plus !), en voici trois, l'un de ces trois candidats aura mon vote…

D'abord, François Hollande pour le parti socialiste, le futur président élu !


Clip officiel de campagne de François Hollande -... par francoishollande

Rappel historique, thème et objectif central : l'égalité ; stratégie et slogan : le changement, c'est maintenant ; mode revendicatif, foule, peuple, nation, histoire de France.


Suit Jean-Luc Mélenchon pour le front de gauche :



Le gentil monsieur nous raconte une jolie histoire, thème central, le partage, essentiellement le revenu ! (Parisot des sous !)


Puis, Mme Eva Joly pour Europe Écologie les Verts :



La dame aux lunettes vertes écrit une lettre à la nation Française et nous dit que le seul changement possible pour notre pays, pour l'humanité, pour la terre, c'est l'écologie.


Comme dit plus haut, l'UNE de ces trois personnes aura mon vote lors du premier tour. (!)

— J'ajouterai que :

Pour la Chine, pour l'Iran, pour la Russie, pour l'Irak, pour l'Afghanistan, pour la moitié de l'Afrique, pour Haïti, pour le Chili et l'Argentine des généraux, pour la Grèce des colonels et des financiers, pour la Syrie, pour la Palestine, etc.

Tu peux voter ? — Tu dois voter !
En France on peut dire merde à Khomeiny, à Poutine, à Assad, à Berlusconi, à Sarkozy, alors nous devons le faire !

— On ne vote pas contre le passé mais pour l'avenir !
On ne vote pas pour soi mais pour les autres !
Le vote est le don, choisir de ne pas voter, c'est faire donc preuve d'absence de générosité, absence de civilisation !

Ne pas voter, c'est voter à droite, voter pour les dominants !
Choisit ton camp, komrade !

Je suis gardien de mon frère !

samedi 7 avril 2012

LGBT et la présidentielle

Le 31 mars dernier des candidats et/ou leurs représentants sont venus parler au mouvement Lesbien Gay Bisexuel Transgenre.
Ci-dessous le texte de David Souvestre, président de la LGBT Pride de Lyon.
On pourra voir, entre autre, les interventions de Najat Vallaud-Belkacem, Eva Joly et 
Jean-Luc Melenchon.

"Bonjour tout le monde, 


Après le Meeting LGBT pour l’Égalité, qui a tenu ses promesses, la campagne EGALITE LGBT 2012 se poursuit ! 


Le 31 mars 2012 restera le jour du premier plus grand Meeting Lesbien, Gay, Bi, Trans (LGBT) réunissant la quasi totalité des associations LGBT et au delà, les associations luttant pour les droits humains.


La salle des Folies Bergère a rassemblé plus de 1300 militant-e-s et sympathisant-e-s venus de toute la France. Pour les 3 fédérations LGBT organisatrices, c'est un vrai succès. Les candidat-e-s et les partis politiques savent désormais que les LGBT sont fermement unis derrière une plateforme revendicative qui n'a qu'un leitmotiv : l’Égalité !

Pendant cette soirée, ponctuée de séquences artistiques ou associatives, les candidat-e-s, ou leurs représentant-e-s, ont été questionnés sur les attentes des LGBT et sur le calendrier de mise en œuvre de leurs engagements.


Chaque candidat-e a développé les thèmes présents dans son programme. La véritable plus-value de ce meeting a été la meilleure prise en compte des revendications en faveur des personnes trans. La reconnaissance de l'impérieuse nécessité de combattre les discriminations qu'elles subissent fait désormais admettre l'urgence de dispositions légales, comme entre autres la création d'un nouveau critère de discrimination lié à l'identité de genre, et l'application du changement d'état civil des personnes trans selon la résolution 1728 (2010) du Conseil de l'Europe, notamment sans condition de stérilisation.

Fadila Mehal, la représentante de François Bayrou a expliqué comment le candidat a évolué sur les sujets LGBT et envisage l'avenir avec optimisme. Eva JolyJean-Luc Mélenchon et la représentante de François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem, ont été très applaudis et leurs réponses  concernant les sujets LGBT paraissent mieux correspondre aux attentes du public rassemblé aux Folies Bergere. Geoffroy Didier, le représentant de Nicolas Sarkozy, a tenté de défendre un maigre bilan avant d'être le seul à ne faire aucune nouvelle proposition, se contentant de paraphraser le président candidat interviewé récemment par le magazine TÊTU.

"2012 : Santé, Egalité, Droits des trans, les Lesbiennes, Gay, bi et Trans n'attendent plus" n'est pas seulement un mot d'ordre de plus pour la prochaine marches des Fiertés LGBT (le 16 juin 2012), c'est aussi l'expression de l'immense impatience des LGBT de ne plus être des sous-citoyen-ne-s.

C'est pour cette raison, en fonction du résultat des élections, que les associations qui les représentent expriment leur exigence de l'entrée en application de ces engagements dans les 100 premiers jours de la nouvelle mandature.


D'ores et déjà, chacun peu visionner ou revoir les interventions politiques sur le site de campagne (cliquez ici) Les interventions artistiques seront également en ligne dans les prochains jours. Des interviews filmées vont être prochainement réalisées, il est encore temps pour les candidats d'ajuster leur engagement.

Une campagne citoyenne d'appel au vote

Dans le cadre de la campagne EGALITE LGBT 2012, non partisane, la Lesbian and Gay Pride de Lyon et le Forum Gay et Lesbien de Lyon diffusent dans les lieux communautaires, friendly et gay friendly, des affiches et des flyers, incitant au vote, sous le slogan : "Plutôt choisir que subir " - visuel visible ici.




-- Pour la Lesbian and Gay Pride de Lyon
David SOUVESTREPrésident
06.10.82.81.10Retrouvez toutes les revendications des associations LGBT pour les élections présidentielle et législatives sur "Egalité LGBT 2012": http://www.egalitelgbt2012.fr/ "

Candidat sortant — Candidat perdant

Hier, le candidat sortant a parlé et donné ses propositions.

Voici les 32 propositions de Nicolas Sarkozy pour être élu à nouveau Président de la république.

1- Recours au référendum quand nécessaire pour surmonter les blocages.

Je te fiche mon billet qu'il n'y aura plus de referendum en France. (TCE, Corse, toussa !)

2- Réduction des sièges de parlementaires et dose de proportionnelle aux élections législatives.

Tiens-donc, réduire le parlement…

3- Équilibre des comptes publics en  2016, en associant les grandes collectivités locales à l'effort de réduction de la dépense.

Ben voyons, prendre en hôtage les collectivités, tant qu'on niait…

4- Allègement des charges salariales.

Les quoi ? Les cotisations sociales ?

5- Accords emploi compétitivité.

Supprimer le code du travail ?

6- Hausse du salaire net des salariés de 840 euros par an pour les 7 millions de salariés qui gagnent entre 1 000 et 1 400 euros via l'intégration de la prime pour l'emploi.

Donc enlever à Paul pour donner à Paul (emploi), heu…

7- Sept heures d'activité d'intérêt général obligatoire par semaine pour les titulaires du RSA.

Esclavage "moderne" ?

8- Droit à la formation pour tous les chômeurs et obligation d'accepter un emploi.

— Où est le "marché" de l'emploi ?

9- Alternance généralisée pour la dernière année du bac pro et du CAP. Les élèves passeront 50 % de leur temps en entreprise.

L'alternance, ça existe déjà !

10- Exonération de charges patronales pour l'embauche de salariés de plus de 55 ans.

— Où est le "marché" de l'emploi pour les + de 50 ans ? (No sénior… !)

11- Suppression de deux normes pour une créée.

Ha, les joies de la dérégulation…

12- Réciprocité dans les échanges commerciaux en Europe.

Aller, ziva, montres tes pitits muscles…

13- Réserver une partie des commandes publiques aux PME européennes comme le font les Etats-Unis pour leurs propres PME.

— Tu te fous de notre gueule-là ? Hum…

14- Impôt sur les exilés fiscaux.

Pour Françoise Hardy ? Bruel, Jeannot Smet ?

15- Impôt minimal sur les grands groupes, assis dans une premier temps sur le chiffre d'affaires mondial.

Ha ziva p'tit gars, wééé…!

16- Retraites payées le 1er du mois au lieu du 8.

Donc les fins de mois commencerons le 15 et non le 25, génial !

17- Il faudra savoir lire et écrire en entrant au collège.

Sinon, panpan cucul !

18- Hausse de la présence des professeurs au collège

Recruter 60 000 fonctionnaires ?

19- Banque de la jeunesse.

Endetter les jeunes dès le départ, wé…!

20- Hausse de 30 % des droits à construire dans les 3 ans.

21- Division par deux dans les cinq ans des droits de mutation sur résidences principales.
Ha, les valeurs des propriétaires rentiers ! (Quant aux sans logis, on s'en fout ? )

22- Réduire de moitié immigration.

La lepenisation des z'esprits…

23- Regroupement familial conditionné à la connaissance de la langue française.

Contraire à la constitution et aux droits de l'homme…

24- Exiger que l'Europe contrôle ses frontières. Si dans un an, la question n'est pas réglée, la France rétablira des contrôles ciblés à ses frontières.

Sortir de l'UE, wé…!

25- Réformer la justice des mineurs.

Tous en tôle, sodomisés pour en faire des bons récidivistes islamistes, wééé…

26- Droit d'appel des victimes dans les cours d'assises, en correctionnelle et lors des remises en liberté.

Les juges, quels bouffons !

27- Réforme de la dépendance.

Aux médocs, à l'alcool, au tabac, à la télé ?

28- 200 000 places de garde d'enfants supplémentaires.

Et depuis 10 ans, heu…

29- Accueil des étudiants handicapés amélioré dans les lycées et universités.

Montes là dessus, tu verras…

30- Second plan de rénovation urbaine de 18 milliards d'euros.

Avec les sous de la faillite ?

31- Création de 750 maisons de santé pluridisciplinaires.

Les médecine-men et infirmières des hôpitaux fermés vont être contents, tiens !

32- Confirmer le choix du nucléaire.

Choix énergétique de 60 années rédigé en 5 mots, waou, t'es très fort !




Donc, on l'aura compris, le candidat sortant n'a pas de programme car il n'a pas d'idées, sinon, comme l'a dit Ségolène Royale, celle de se faire réélire, il perdrait alors son impunité / immunité.


Il sait qu'il a perdu et joue les z'opposants, à chaque question des journalistes, il ne répondait pas sur son programme mais attaquait celui de François Hollande !
Certains, hier, parlaient même de suicide en direct.


Vivement le 7 mai, puis les législatives !


Allez-donc lire Nicolas, Ronald, Juan, Jean-François, Élodie, Cécile et pis tous les z'ots là, sur le côté, ils sont tous bien ! ==>