jeudi 26 mai 2011

Pour une gauche qui gagne ! Enfin !

Un appel à l'unité de la gauche vient d'être écrit, signé, relayé ! Je relaie et signe ce texte.
Même si… (C'est une chanson !)

Comme son objectif le veut, tout le monde peut signer ce texte, quel que soit son "champion" !
Alors, tant que le "devoir d'inventaire" réel ne sera pas fait au PS, la gauche, gagnante aux élections locales, sera-t-elle condamnée à perdre les élections nationales ?

Je sais que, dans un billet parlant d'unité, c'est à dire de rêve, cela la fout mal de parler du réel, mais faut-il rappeler l'histoire ? La présidentielle de 1995, celle de 2002, l'élection imperdable, ce funeste TCE, la présidentielle 2007, le congrès de Reims… ???

Ce jour, un autre appel venant d'élus du PS vise carrément à supprimer la primaire ; ben voyons !

Tous ensemble, tous ensemble, ouais ! Ouais !

Ouais…



Lettre ouverte d’un électeur à tous ceux qui font de la politique à gauche

Pour faire avancer l’unité à gauche, faites comme nous : copiez, collez et personnalisez cette lettre ouverte, puis envoyez la vite aux responsables politiques de gauche que vous connaissez. Et faites tourner !
Le Kremlin-Bicêtre, mai 2011
Chers camarades,
Comme disent les Chinois, il est des coups de massue qui rendent lucides : si la gauche veut remporter l’élection présidentielle de 2012, elle devra aller unie au combat dès le premier tour.
Imaginer que tel ou tel candidat ou candidate évitera la dispersion des voix à gauche entre vos différents partis, provoquera le réflexe d’un vote « utile », est un pari dangereux, une illusion entretenue par des sondages dont on connaît la volatilité… et la fiabilité.
Enterrer Nicolas Sarkozy trop vite est tout aussi illusoire. C’est un redoutable adversaire en campagne électorale, chacun le sait. C’est un des rares domaines où sa compétence n’a pas encore été mise en doute.
Mais surtout, Marine Le Pen sera vraisemblablement au second tour, nul besoin de sondages pour le craindre.
L’élection présidentielle de 2012 se gagnera donc au premier tour. Autrement dit, celui des deux candidats, de gauche ou de droite, qui aura le plus rassemblé son camp avant le scrutin présidentiel aura de fortes chances de l’emporter, soit parce qu’il sera face à Marine Le Pen, scénario hélas le plus probable, soit parce qu’il aura obtenu un score élevé au premier tour et aura donc créé une dynamique suffisante pour gagner le second.
C’est le bête et implacable raisonnement arithmétique qu’impose notre scrutin majoritaire à deux tours. On peut regretter qu’il en soit ainsi, qu’il ne nous soit plus permis de faire un « choix de coeur » au premier tour. Mais c’est comme ça.
Cette réalité électorale doit conduire les politiques que vous êtes à agir en conséquence, c’est à dire à vous battre pour que ce soit bien le candidat de gauche qui rassemble le plus efficacement son camp dès le premier tour, et non celui de droite, Nicolas Sarkozy.
Inutile d’attendre le dernier moment pour bâcler un marchandage de circonstance, purement politicien, ou le programme et les idées passeront à la trappe. Inutile encore de compter sur un accord entre les deux tours, vite fait bien fait, entre les partis de gauche au cas où ce serait l’un des leurs qui accède au second tour. Dans le premier cas, face à Le Pen, pourquoi le candidat s’embarrasserait-il d’une négociation avec ses amis politiques alors qu’il est pratiquement certain d’être élu ? Dans le second cas, face à Sarkozy, redoutable candidat, le spectacle de chefs de partis de gauche se rabibochant opportunément après une campagne qui les aura durement opposés sera d’un effet déplorable et ne peut que favoriser le candidat de la droite.
Avez-vous le droit d’envisager cette défaite ? N’avez-vous pas, au nom de la confiance et des mandats que vous ont confié le peuple, des obligations, dont celle de gagner pour mettre un terme à la politique désastreuse menée par Nicolas Sarkozy ?
Chers camarades, il est temps d’atterrir. D’arrêter d’avancer en ordre dispersé, avec des candidatures tactiques, « providentielles » ou fantaisistes. Bref, il est temps de prendre la mesure de cette nouvelle donne électorale et d’en tirer les conséquences. Dès que possible, vos partis doivent travailler ensemble à une plateforme commune et à la désignation d’un candidat unique pour toute la gauche. Après tout, les primaires ont bien été imaginées pour cela, non ?
Rappelez-vous : n’avaient-elles pas vocation, à l’origine, à sortir des logiques partisanes en s’adressant à tous ceux qui « partagent les valeurs de la gauche », qu’ils soient roses, verts ou rouges ? Imaginez la dimension que prendraient ces primaires si elles mobilisaient tous les partis ! Elles donneraient un autre souffle à la campagne et un autre poids au candidat ainsi désigné. Et avouons-le, elles seraient sûrement prises beaucoup plus au sérieux qu’aujourd’hui.
Pour vous, responsables politiques, ce ne sera pas facile de dépasser les clivages et les rivalités d’appareils, on l’imagine. Certains d’entre vous ne souhaiteront peut-être pas monter dans le train de l’unité. Mais l’enjeu est à la hauteur de l’effort : pour que la gauche remporte ce scrutin présidentiel, l’unité et les concessions qu’elle implique, sont le prix à payer et, soyons plus positifs, le défi à relever.
D’ailleurs pensez-vous sérieusement qu’un programme qui rassemble tous les partis de gauche soit un défi aussi insurmontable ? Nous partageons tous un socle de valeurs communes : écologie, services publics, société solidaire, emploi pour tous, fiscalité redistributive, laïcité, régulation de la finance, éducation, innovation, recherche, et bien sûr, l’ambition d’une France forte, généreuse et influente sur la scène mondiale.
Chers camarades, quelle tâche plus stimulante qu’un programme unitaire pour ceux qui aiment la politique et veulent changer les choses ! Ce n’est pas une utopie, c’est une nécessité. Les électeurs le sentent et multiplient les appels dans la presse et sur le Net. Nous sommes à un an de l’échéance, vous avez encore le temps de vous y mettre. N’attendez pas.
Un programme, un candidat… la victoire en 2012 !
Captainhaka : Le grumeau, Custin d’Astrée : 365 motsCycee : bahbycc,Dominique Darcy : dominiquedarcy, Eric Citoyen : Mon Mulhouse, Gaël : De tout et de rien, Jean-Claude : Slovar – Les nouvellesJean Renaud Roy @jr_royJon :@blogiboulga, Juan : SarkoFranceJules Praxis : @jules_praxis, Le Coucou : Le coucou de ClaviersMelclalex : A Perdre la raisonMrsClooney : La femme de George (s) Nicolas : Partageons mon avis, Nicolas : La rénovitude, Nicolas Cadène : Débat socialiste, Richard Trois : Richardtrois, Rimbus : Rimbus le Blog, Romain Pigenel :VariaeRonald : Intox2007Jacques Rosselin : @rosselin, Seb Musset : Les jours et l’ennui de… Stef : Une autre vie,  Sylvie Stefani : Trublyonne, Valérie de Saint-Do :Microcassandre, Vogelsong : Piratages, Yann Savidan Carnet de notes de…, Zeyesnidzeno : La France a peur
Pour faire avancer l’unité à gauche, faites comme nous : copiez, collez et personnalisez cette lettre ouverte, puis envoyez la vite aux responsables politiques de gauche que vous connaissez (députés, maires, sénateurs, responsables de parti, etc). N’hésitez pas à nous envoyer leur réponse. Vous pouvez pour commencer retrouver les mails de vos députés en cliquant ici. Et faites tourner !

mardi 10 mai 2011

10 mai 1981… Putain 30 ans !

Ce année-là, j'avais 20 ans (As-tu remarqué qu'avec tous ces billets de blogs, on découvre les âges des blogueurs ? ), je votais depuis 2 ans (Européennes de 79 mais pas pour les législatives de 78…). Je vivais encore chez mes parents, et c'est, comme tout le monde, par la télé — Antenne 2 — que nous avons appris la nouvelle surprenante.
La gauche au pouvoir ! Le jour se lève, le soleil nous illumine…!!! (Heu…??…)
Étudiant en psycho-socio à Lyon II, je bossais comme pion dans un collège de Bron, le lundi midi, la directrice a offert le champagne aux enseignants, mais PAS aux surveillants et au personnel de service !
Début de la déception de la politique ! (Il y en aura d'autres !)
La vague rose, le bel été 81, Libé, les amoures, toussa, toussa…
Si je devais résumer les années Mitterrand, ce serait par cette chanson :



Ci-après, la dernière intervention du Président Mitterrand au parlement européen de Strasbourg "Le nationalisme, c'est la guerre !"


Quand le président était un grand homme... par larnaut