mercredi 21 décembre 2011

Dansons !

Grèce : De la damnation à l'insurrection…



Vidéo réalisée par mon ami Yannis Youlountas ! (qui officie aussi chez l'ami Siné !)



Décembre 2011 : Résumé en images de la situation de plus en plus dramatique à Athènes / Message de Tassos Christopoulos aux Français solidaires des Grecs en lutte / La résistance s'amplifie (durée 8 minutes, réalisation Yannis Youlountas)

mercredi 14 décembre 2011

Fallait pas l'inviter…!

Vous voyez de qui je veux parler ?!!


1. De 1175.9 (1er trimestre 2007, Insee) à 1788 milliards d’euros à la mi-2012 (prévisions Bercy/Banque de France et rapport du projet de loi de finances pour 2012).
2. Liste établie par le journal Le Monde sur la base des travaux de la commission des finances de l’Assemblée nationale présidée par Jérôme Cahuzac. Par ailleurs, les prélèvements obligatoires sont passés de 43.3% du PIB -818.9 milliards- en 2007 à 44.5% -920.9 milliards- en 2012 (Insee/conseil des prélèvements obligatoires et rapport du projet de loi de finances pour 2012).
3. Hausse entre 2002 (Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur) et 2010 (rapport thématique de la Cour des comptes, 2011).
4. En utilisant le seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian, chiffres Insee/Observatoire des inégalités. En 2008, 7.836 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté. En 2009, 8.173 vivaient sous le seuil de pauvreté.
5. 66000 suppressions de postes entre 2007 et 2011 auxquelles il faut ajouter les 14000 suppressions programmées à la rentrée 2012.
6. Classement mondial effectué par RSF.
7. Rapport 2011 de Médecins du Monde.
8. Chiffres de l’Insee (2010).
9. De 9,5 milliards d’euros de déficit en 2007, nous sommes passés à 18.2 milliards à la fin 2011 (rapport du projet de loi de financement de la sécurité sociale).
10. De 39.1 milliards d’euros de déficit en 2007, nous sommes passés à 75 milliards à la fin 2011 (prévisions Bercy).
11. Le taux de croissance cumulé sur la période 2007-2011 est de 2.6% (avec un taux de 1.7% pour 2011). Fin 2006, le taux de croissance était à 2.5% (Chiffres Insee).
12. En 2002, la France comptait 4.045.000 emplois industriels. Elle en compte 3.292.000 au troisième trimestre 2011, soit une baisse de 750.000 (chiffres de l’Insee 2011).
13. Chiffres de l’Insee (2010).

jeudi 8 décembre 2011

Éteignez vos télés !

L'ami Gabale écrit ce jour un billet concernant la police, ses dérives et les dangereuses manipulations politiques de "l'insécurité".
À ce propos (Effet Rhhaa… le gangan !), j'ai trouvé ce soir sur twitter un lien vers une étonnante vidéo qui nous montre la manipulation médiatique du "sentiment d'insécurité", édifiant ! Jugez vous-même !


Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo


Cadeau bonus, TF1 toujours, voici la plainte d'un employé de cette entreprise commerciale :

lundi 28 novembre 2011

Vote des étrangers ???

Qui est étranger ?
Personne ne m'est étranger ! Tous sont mes amis !
Je suis citoyen de l'Univers !

Ni conditions, ni contreparties !  Amis, vous êtes les bienvenus !

Vous êtes ici chez nous, vous êtes ici chez vous !

jeudi 3 novembre 2011

Enivrez-vous !

Il faut être toujours ivre. 
Tout est là : c’est l’unique question. 
Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : 
« Il est l’heure de s’enivrer ! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.

Charles Baudelaire

Alain Souchon m'a écrit une chanson…

Être à la disposition du temps


Quelques mots de Benoît-Maurice Musy.
Extraits de ses carnets

Ne pleurez pas sur ma mort car je serai toujours présent tant que vous penserez à moi. 
Bien entendu mon paquet de chair et d’os fragiles ne sera plus à vos côtés pour rire ou élucubrer mais l’esprit, c’est l’essentiel.
Faites un bon repas à la Jasserie du Mont Pilat ou ailleurs mais surtout 
FAITES LA FËTE !

La mort est la seule justice véritable. 
Elle devient douce lorsque l’on a aimé jusqu’à la fin ce pauvre monde.

Autre chose m’attend et (dieu merci) ce n’est pas l’invention de nos savants…
J’ai hâte de savoir, de connaître l’aventure de ma poussière cosmique dans l’univers…

SURTOUT ! Pas de ces gerbes où les fleurs sont prisonnières..

Pour mes tableaux… mes écrits… tout ce merdier inachevé… Faites en ce que vous voudrez…
Je vous aime.
Mes cendres avec mes parents à Lorette ;
Un disque de Brel pour ma crémation, par exemple : QUAND ON N’A QUE L’AMOUR


Pourquoi l’artiste s’acharne-t-il à vouloir à tout prix laisser une œuvre, une trace, se faire un nom ? Mon père n’a rien laissé de concret et pourtant je pense à lui nuit et jour, et son esprit est bien présent et toujours vivant. (15/2 :2000)


Quand le « Grand Tout » aura décidé que c’est mon dernier souffle et qu’il voudra ma poussière, mes particules , mes atomes, mon esprit… enfin tout ce qu’il restera de moi,
Avec mon amour de la vie, de toutes les vies, visibles et invisibles, je n’aurai pas peur et j’aimerai ma mort ; (9 1 03)


S’attendrir dans les saisons, sentir la bise d’hiver, la douceur du soleil printanier, la vie éternelle qui va continuer après notre petit passage terrestre. 
Les oiseaux libres dans l’air.

La couleur des nuages, le soir quand le soleil disparaît pour chauffer d’autres pays, les soirs à chaque fois différents. Entendre les chants d’oiseaux, des cloches au loin, penser aux bons moments. Aimer le progrès, les naissances, les morts. 
Être à la disposition du temps.

Le marcheur est libre le nez au vent, ivre d’air, de soleil, de lumière. 
Le marcheur est bien vivant, il pense, regarde au gré du temps. 
Et le repos du soir est alléchant. 
Les fruits de la forêt sont gratuits au petit matin rempli de rosée. 
Dans les rues de la vieille ville, sur le pavé bien propre il respire les odeurs ancestrales…

Le marcheur s’enrichir de spirituel…

Il vit intensément.

Salut Benoit !

mardi 25 octobre 2011

Salut Benoit !



Ce dimanche matin à 7 h 30, rentrant du marché, une voiture conduite par un jeune gars de 23 ans t'a renversé, tu n'as pas survécu à tes blessures.
Tu étais un ami, plus tu étais un grand ami, peintre, sculpteur, comédien, homme vivant et témoin de son siècle ; tu avais commencé le théâtre avec Jacques Copeau à La Comédie de Saint-Étienne il y a longtemps, tu avais 77 ans !
Tu étais devenu au fil des années une "institution" du théâtre où j'essaie d'œuvrer. Cette année-ci deux spectacles avec toi était programmés, un en janvier "Mémoires de zinc" par l'ami Alain avec (entre autres) le Vonvon, et un autre : "Baudelaire" début mars, spectacle pour lequel tu m'avais demandé d'assurer la mise en scène en plus de la régie son et lumière, ce spectacle n'aura pas lieu.
Trois jours plus tard, je suis toujours sous le choc et me sens comme orphelin.
Si tu croises le vieux barbu tout là-haut, pourras-tu — vieil anar. — lui dire plein de choses de ma part ?


Salut vieille branche ! 
Nous ? Ben, on continue…
(Que peut-on faire d'autre ?)


L'article du Progrès =>

L'article du jour =>

Villeurbanne/Bron. Benoit Musy tué hier par une voiture, était peintre et comédien. Il préparait son prochain spectacle.

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Ses dernières pensées auront été pour Baudelaire, ce poète qu’il s’apprêtait à mettre en scène, « citoyen comme lui d’une patrie aux dimensions de l’âme et aux couleurs du rêve ». Quelques lignes dans la brochure du Carré 30, ce théâtre de la rue Pizay (Lyon 1 er) pour annoncer cette création prévue en mars. Baudelaire ne sera pas réincarné. Car Benoit Musy vient de mourir.
Benoit Musy est ce piéton renversé dimanche par une voiture, route de Genas à la limite de Villeurbanne, Lyon et Bron. Le septuagénaire n’a pas survécu à ses blessures, il est décédé dans la nuit de dimanche à lundi. Le créateur du Carré 30, Alain Deppe connaissait le comédien, depuis quinze ans. « Ce spectacle sur Baudelaire, Benoit y pensait sans cesse. Il me disait qu’il répétait son texte en marchant dans la rue. »
Dimanche, à 7 h 30, perdu dans ses pensées, il n’a pas vu les phares de la Clio qui l’a renversé alors qu’il traversait la route. Colette, sa compagne, l’attendait comme chaque dimanche matin, pour boire le café sous la véranda. « Il partait tôt faire son marché, sur la place de Grand-Clément. Il devait me ramener le pot-au-feu prévu pour le repas de midi ». Ce pot-au-feu, il l’avait promis à ses petits-enfants qui adoraient sa cuisine. Quand Colette a raccroché le téléphone à 8 h 30, elle a espéré un miracle puis su que le petit atelier de la rue des Pâquerettes resterait orphelin. Au fond du jardin, les tableaux de Benoit Musy accrochent la lumière. « C’était un poète des arts plastiques », soupire Alain Deppe. C’est en 1976, qu’il expose pour la première fois ses aquarelles. Le brancardier à l’hôpital neuro-cardio a deux passions : le théâtre et la peinture. Il plante son chevalet sur les marchés de Collioure ou les plages de la Côte d’Azur. Beaucoup de couleurs et de vie pour des scènes croquées sur le vif. Des sculptures aussi, tout en rondeur et en fil de fer. Dans un classeur, il conservait précieusement ses expositions : salon d’Automne, salon Regain à Lyon, Narbonne... Une fois en retraite, il revient à sa première passion : les planches. Le 18 octobre, il venait de commencer les répétitions de la dernière pièce d’Alain Deppe, « Mémoires de zinc ». Benoit Musy avait un fils, douze petits-enfants et une chatte qui, hier, le cherchait dans toute la maison.
Annie Demontfaucon



Des réactions d'ami(e)s réçues :


Angéla : 
"C'était un type sympa toujours partant pour jouer, aider, participer : il nous avait dépanné en 2004 en interprétant le rôle de Freud dans "Lou Salomé et les hommes de sa vie", rôle qu'il avait repris en 2007. Grâce à lui dans le rôle principal (celui d'un vieux monsieur communiste et lecteur de Flaubert qui triait ses papiers et dialoguait avec son petit fils ) j'avais pu monter mon adaptation du roman de Fabrice Vigne sous le titre "Marx, Flaubert et les icônes", spectacle que j'espérais reprendre mais c'est fini, il est irremplaçable dans ce rôle.  
En tant que peintre il a souvent participé aux décors au Carré 30, par exemple par ce grandes toiles évoquant l'eau pour Virginia Woolf, enfin il aimait dire des poèmes classiques ou facétieux et faisait partie des "printemps des poètes' annuels il préparait un spectacle sur Baudelaire qui devait se jouer en mars. C'est très triste mais il reste présent dans les nombreuses photos et les peintures que je possède de lui.
Adieu l'ami ! 

PtiTrésor : 
"C'est vraiment trop con. Putains de bagnoles, comme tu dis, qui nous enlèvent d'abord notre ami Cricri du Forum, et maintenant Benoît.
Courage. Je pense que le Carré 30 lui fera un bel hommage lors d'une soirée.
À bientôt,
Bizoux


Salut à toi Benoit,
Salut à toi l'artiste,
Nous avons souvent joué ensemble, je dis bien joué, comme jouent les enfants, c'est à dire très sérieusement et de tout notre cœur. D'autres ont dansé avec toi, d'autres encore ont côtoyé le peintre, le sculpteur, le plasticien, l'homme.
Tu t'es fait la belle un dimanche au petit matin, tel un toréro d'opérette.
Nous garderons le souvenir d'un homme généreux, souriant, toujours positif, parfois grognon, mais c'était pour de rire. Tu avais des projets plein la tête. Nous devions jouer ensemble d'ici quelques semaines dans une pièce écrite par Alain, tu aurais été un magnifique Mr. Louis. Un peu plus tard un Baudelaire en préparation... et sans doute d'autres idées encore.
Alors Merde Benoît, comme un soir de première, comme un soir de dernière. Merdre !
Tu seras avec nous sur la scène, chaque soirs.


    Jacques F. :
     "Cette disparition brutale me touche plus que je ne saurais dire. Merci pour ce bel hommage Angela. Les spectacles qu’il a joués au Carré 30 comptent parmi les grands moments marquants que j’ai vécus dans cette salle. L'homme était attachant, chaleureux, généreux. Il était venu voir l’an dernier mon spectacle L’homme-poubelle et, à l’issue de la représentation, il était venu me dire des choses adorables qui m’avaient été droit au coeur. Mes pensées affectueuses vont à ses proches.
    Nous ne t’oublierons pas Benoit. Jacques F.

    Fabrice Vigne : 
    "Je suis très triste. J'ai rencontré deux fois Benoît, d'abord en 2009 au
    Carré 30 où j'avais assisté, très ému, à son incarnation inspirée du
    personnage que j'avais imaginé, Maximilien, dans "les Giètes". Puis, l'an
    dernier au salon du livre de Sainyt-Etienne où il était venu me saluer
    très gentiment et m'avait dit "peut-être que nous allons reprendre ce
    spectacle..."
    La reprise n'aura pas lieu. Mes condoléances à ses proches, de sang ou
    d'art. Je lui rendrai hommage dès aujourd'hui sur mon blog"
    Fabrice Vigne


    Nathalie M. : 
    "C'est avec beaucoup de tristesse que j'apprends la nouvelle...
    Et pourtant je n'ai pas beaucoup connu Benoit...
    On s'est rencontrés autour d'Angela et Lionel pour la lecture du texte "Un destin de femme", de Fernand Reymond dans le cadre du philostival. Benoit était de l'aventure ! Plutôt discret, rêveur, et toujours de bon conseil, rassurant, attachant... Il me donnait l'impression d'être un sage !
    Je me joint à vous tous, et mes pensées vont à ses proches...
    Adieu Benoit

    Nathalie M.


    Georges D. : 
    "Benoit, que j'ai raccompagné en voiture deux fois après son spectacle. Un ami qui voulait du bien; aimable, souriant pour faire passer  muscade, certes un bon joueur qui jouait avec ironie pour gagner le bon plaisir qu'il aimait à partager. Bref, sans aucun doute, un véritable artiste, mais discret et persuadé de son jeu théâtral. Dommage qu'il ne nous ait pas laissé le temps de lui dire au revoir. Mes sincères condoléances à sa famille. 
    Georges D.

    Gilles D. : 
    "Salut Benoit tu as les yeux qui pétillent bon vent À plus tard !"
    Gilles

    Lorraine P. : 
    "Ce jeune homme malicieux, exubérant, généreux  et parfois bougon,manquera, naturellement à ses proches auxquels je pense, mais aussi à ses amis et connaissances de longue marche pour le partage des textes, parfois accompagnés de sa peinture.
    Adieu Benoit !"
    Lorraine P.


    Colette P. sa compagne :
    "Merci pour ces mots chaleureux ! Pour nos adieux à Benoit , une petite cérémonie est prévue vendredi 9h30 à la chapelle de l' hôpital Edouard Herriot
    Bonsoir Jean , je t'embrasse "
    Colette


    Article dans la revue de la MAPRA, Maison Des Arts Plastiques Rhône-Alpes.



    dimanche 16 octobre 2011

    Tous unis !

    Ce soir il y avait le second tour de la primaire citoyenne. Les citoyens se sentant concernés se sont exprimés. François Hollande a été désigné pour porter les couleurs du parti socialiste à la prochaine élection présidentielle. Bien ! Il nous reste, maintenant, à concocter un programme de reconstruction de notre pays très abimé par dix ans de pouvoir de droite, je rappelle que la sarkozie, c'est la chiraquie et que, la sarkozisation des esprits, c'est la lepenisation des esprits.

    Alors, oui, soyons tous unis !

    Cela-dit, je voudrais rappeler quelques petites choses :

    Une vidéo, Mme Ségolène Royal à France 2 :


    Une décision d'intelligence politique et de... par segolene-royal

    Une émission de radio…




    Enfin :


    Une belle lettre d’Edgar Morin
    Très chère Segolène,
    nous avons partagé votre chagrin, Sabah et moi, et nous voulons vous témoigner notre amitié.
    Il vous faut tirer les bénéfices secondaires de l’épreuve, qui sont d’une part la possibilité d’une réflexion approfondie, d’autre part la poursuite de votre oeuvre en Poitou-Charente pour en faire un grand exemple pour la Nation .
    A mon avis votre reflexion devrait porter sur l’approfondissement de la notion de démocratie participative, qui était votre et que vous semblez avoir négligé. C’est de continuer sur votre ligne maitresse d’ordre juste et d’une union entre le patriotisme hérité de notre Révolution et l’universalisme hérité du socialisme , l’un et l’autre nécessaires. Et je pense que vous pouvez puiser des éléments à intégrer pour une pensée politique novatrice de notre petit livre de Hessel et moi « Le chemin de l’espérance ». Vous avez subi l’injustice de ne pas être vraiment soutenue pour la précédente élection presidentielle ni pour la conduite du parti, mais c’est parce que vous avez été hors normes que vous avez subi l’échec. Comme a dit Nietzsche « tu périras par tes vertus ». Mais ne vous normalisez pas, l’avenir sera pour ce qui est aujourdhui hors norme.
    Avec notre affectueuse amitié
    Edgar et Sabah

    Voilà !


    Enfin une photo furtive de ce soir… 
    François Hollande entouré de Ségolène Royal et d'Arnaud Montebourg !





    mercredi 12 octobre 2011

    Messe Royal !

    Dimanche-dernier, j'ai voté, au premier tour de la primaire citoyenne, pour Ségolène Royal !



    Je suis fier de mon vote et ne le regrette pas. Je suis fidèle en amitié, en amours er en politique.



    Aujourd'hui, ma Présidente demande de voter pour François Hollande.

    40 + 5 + 1 +7 % font la majorité.

    Pour Aubry, il lui manque 20 points.

    Il nous faut nous rassembler pour virer Super-Nullos dans six mois.

    Certes, personne ne possède ses voix, mais l'esprit de la primaire nous demande ce rassemblement.
    Je n'obéïe pas, je partage son texte faiseur de roi (pour une dame se nommant Royal, c'est marrant, non ?)
    Cela-dit, tout était dit avec les résultats du premier tour, alors…

    Je pense que les électeurs d'Arnaud Montebourg se diviseront en trois, FH, MA, abstention/nul.

    La messe est dite ! Haut les cœurs !

    Comme FH l'a dit lors de son discours, j'attend qu'il rassemble autour de lui tous les candidats, tous !

    Allez lire les textes de Ronald, Laurent, Juan, Gabale et Nicolas !

    J'ai piqué la photo à ma copine CC !

    mardi 4 octobre 2011

    Le sénat… et après ?

    Hier-soir, la gauche a gagné le Sénat, institution traditionnellement marquée à droite à cause du système électoral.
    Choc politique énorme.



    Des amis blogueurs étaient dans la place.
    (L'histoire ne dit pas quelle était la couleur des tests d'alcoolémie !…)
    Certains disent : "À quoi bon ?", bof, les pouvoirs du Sénat tout ça.
    Petits rappels : Le président du Sénat est le second personnage de l'État, il nomme le tiers des membres du Conseil constitutionnel, du CSA et d'autres institutions du même type, ce n'est pas rien !
    Savourons cette victoire en attendant la suite, l'Élysée et le palais Bourbon dans sept mois !
    Sinon, Ségolène Royal a répondu à un entretien sur le BondyBlog, aller lire ce qu'elle dit !

    J'ajouterai qu'on dit que 80% de la population française vit "en ville", quelle ville ? En fait, 50 % des céfrans vivent en "banlieue", autrefois on disait les faubourgs, des gens qui "doivent" avoir une voiture pour aller bosser ou faire des courses, doivent se lever à 6 h ou même plus tôt s'ils commencent à 6 h, ou bien n'ont pas ou plus de boulôt, se lèvent à 11 h et ne trouvent à Pôle-Emploi que des propositions de stages ou d'emploi aidés, etc.
    Celui ou celle qui répondra aux préoccupations de cette population gagnera les élections, voilà le seul enjeu politique, la clé !

    jeudi 8 septembre 2011

    Le travail humain…


    L'Éclair


         Le travail humain ! c'est l'explosion qui éclaire mon abîme de temps en temps.
         "Rien n'est vanité ; à la science, et en avant !" crie l'Ecclésiaste moderne, c'est-à-dire Tout le monde. Et pourtant les cadavres des méchants et des fainéants tombent sur le cœur des autres... Ah ! vite, vite un peu ; là-bas, par-delà la nuit, ces récompenses futures, éternelles... les échappons-nous ?...
          Qu'y puis-je ? Je connais le travail ; et la science est trop lente. Que la prière galope et que la lumière gronde... je le vois bien. C'est trop simple, et il fait trop chaud ; on se passera de moi. J'ai mon devoir, j'en serai fier à la façon de plusieurs, en le mettant de côté.
         Ma vie est usée. Allons ! feignons, fainéantons, ô pitié ! Et nous existerons en nous amusant, en rêvant amours monstres et univers fantastiques, en nous plaignant et en querellant les apparences du monde, saltimbanque, mendiant, artiste, bandit,  prêtre ! Sur mon lit d'hôpital, l'odeur de l'encens m'est revenue si puissante ; gardien des aromates sacrés, confesseur, martyr...
         Je reconnais là ma sale éducation d'enfance. Puis quoi !... Aller mes vingt ans, si les autres vont vingt ans...
         Non ! non ! à présent je me révolte contre la mort ! Le travail paraît trop léger à mon orgueil : ma trahison au monde serait un supplice trop court. Au dernier moment, j'attaquerais à droite, à gauche...
         Alors,  oh !  chère pauvre âme, l'éternité serait-elle pas perdue pour nous !