Affichage des articles dont le libellé est re moi. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est re moi. Afficher tous les articles
samedi 13 avril 2013
lundi 11 février 2013
vendredi 8 juin 2012
mercredi 1 février 2012
mercredi 21 décembre 2011
jeudi 3 novembre 2011
dimanche 16 octobre 2011
Tous unis !
Ce soir il y avait le second tour de la primaire citoyenne. Les citoyens se sentant concernés se sont exprimés. François Hollande a été désigné pour porter les couleurs du parti socialiste à la prochaine élection présidentielle. Bien ! Il nous reste, maintenant, à concocter un programme de reconstruction de notre pays très abimé par dix ans de pouvoir de droite, je rappelle que la sarkozie, c'est la chiraquie et que, la sarkozisation des esprits, c'est la lepenisation des esprits.
Alors, oui, soyons tous unis !
Cela-dit, je voudrais rappeler quelques petites choses :
Une vidéo, Mme Ségolène Royal à France 2 :
Une décision d'intelligence politique et de... par segolene-royal
Une émission de radio…
S.Royal a été d'une dignité exceptionnelle dans le monde politique Vidéo elisa6666 sélectionnée dans Actualité
Enfin :
Une belle lettre d’Edgar Morin
Très chère Segolène,
nous avons partagé votre chagrin, Sabah et moi, et nous voulons vous témoigner notre amitié.
Il vous faut tirer les bénéfices secondaires de l’épreuve, qui sont d’une part la possibilité d’une réflexion approfondie, d’autre part la poursuite de votre oeuvre en Poitou-Charente pour en faire un grand exemple pour la Nation .
A mon avis votre reflexion devrait porter sur l’approfondissement de la notion de démocratie participative, qui était votre et que vous semblez avoir négligé. C’est de continuer sur votre ligne maitresse d’ordre juste et d’une union entre le patriotisme hérité de notre Révolution et l’universalisme hérité du socialisme , l’un et l’autre nécessaires. Et je pense que vous pouvez puiser des éléments à intégrer pour une pensée politique novatrice de notre petit livre de Hessel et moi « Le chemin de l’espérance ». Vous avez subi l’injustice de ne pas être vraiment soutenue pour la précédente élection presidentielle ni pour la conduite du parti, mais c’est parce que vous avez été hors normes que vous avez subi l’échec. Comme a dit Nietzsche « tu périras par tes vertus ». Mais ne vous normalisez pas, l’avenir sera pour ce qui est aujourdhui hors norme.
Avec notre affectueuse amitié
Il vous faut tirer les bénéfices secondaires de l’épreuve, qui sont d’une part la possibilité d’une réflexion approfondie, d’autre part la poursuite de votre oeuvre en Poitou-Charente pour en faire un grand exemple pour la Nation .
A mon avis votre reflexion devrait porter sur l’approfondissement de la notion de démocratie participative, qui était votre et que vous semblez avoir négligé. C’est de continuer sur votre ligne maitresse d’ordre juste et d’une union entre le patriotisme hérité de notre Révolution et l’universalisme hérité du socialisme , l’un et l’autre nécessaires. Et je pense que vous pouvez puiser des éléments à intégrer pour une pensée politique novatrice de notre petit livre de Hessel et moi « Le chemin de l’espérance ». Vous avez subi l’injustice de ne pas être vraiment soutenue pour la précédente élection presidentielle ni pour la conduite du parti, mais c’est parce que vous avez été hors normes que vous avez subi l’échec. Comme a dit Nietzsche « tu périras par tes vertus ». Mais ne vous normalisez pas, l’avenir sera pour ce qui est aujourdhui hors norme.
Avec notre affectueuse amitié
Edgar et Sabah
Voilà !
Enfin une photo furtive de ce soir…
François Hollande entouré de Ségolène Royal et d'Arnaud Montebourg !
dimanche 14 novembre 2010
15-11- Une astuce…
Une astuce s'est glissée dans ce texte, sauras-tu la retrouver ?
Roman — Arthur Rimbaud
On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
- On va sous les tilleuls verts de la promenade.
- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
- On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A des parfums de vigne et des parfums de bière...
L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A des parfums de vigne et des parfums de bière...
II
-Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D'azur sombre, encadré d'une petite branche,
Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche...
D'azur sombre, encadré d'une petite branche,
Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche...
Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête ...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête ...
La sève est du champagne et vous monte à la tête ...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête ...
III
Le coeur fou Robinsonne à travers les romans,
Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous l'ombre du faux col effrayant de son père ...
Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous l'ombre du faux col effrayant de son père ...
Et, comme elle vous trouve immensément naïf,
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif ...
- Sur vos lèvres alors meurent les cavatines ...
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif ...
- Sur vos lèvres alors meurent les cavatines ...
IV
Vous êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.
Vous êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
- Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire !...
Vous êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
- Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire !...
- Ce soir-là,... - vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade...
- On n'est pas sérieux, quand on a cinquante ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.
Vous demandez des bocks ou de la limonade...
- On n'est pas sérieux, quand on a cinquante ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.
Poésies. 29 septembre 70.
15—11-1960… Pfouf !
Scorpion ascendant scorpion, la saint-Albert… Saint patron des alchimistes/sorciers/magiciens et autres affreux pas beaux !
Un demi siècle ! T'y crois, toi ? Pas moi !
Ch'suis pô sérieux…
jeudi 25 février 2010
Le retour II/IV : La beauté
Lors du précédent billet, j'ai parlé des changements, mais il y a aussi des non-changements.
Le mouvement et le repos, vous connaissez ?
Ce qui ne change pas en moi, c'est mon goût, mon choix pour la beauté, ce que Socrate, par Diotime, nous dit de l'Éros…
Car tu virais et pressais mon vouloir,
Comme une roue au branle égal,
Amour, qui mène le soleil, la lune et les étoiles.
Toutes les beautés.
Texte de Jean Genet, Le condamné à mort.
Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus lègère et grave qu'une veuve
Effleure sous mon col, sans que ton cœur s'émeuve,
Laisse tes dents poser leur sourire de loup.
Ô viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d'Espagne
Arrive dans mes yeux qui seront morts demain.
Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main
Mène-moi loin d'ici battre notre campagne.
Le ciel peut s'éveiller, les étoiles fleurir,
Ni les fleurs soupirer, et des près l'herbe noire
Accueillir la rosée où le matin va boire,
Le clocher peut sonner : moi seul je vais mourir.
Ô viens mon ciel de rose, ô ma corbeille blonde !
Visite dans sa nuit ton condamné à mort.
Arrache-toi la chair, tue, escalade, mords,
Mais viens ! Pose ta joue contre ma tête ronde.
Nous n'avions pas fini de nous parler d'amour.
Nous n'avions pas fini de fumer nos gitanes.
On peut se demander pourquoi les Cours condamnent
Un assassin si beau qu'il fait pâlir le jour.
Amour viens sur ma bouche ! Amour ouvre tes portes !
Traverse les couloirs, descends, marche léger,
Vole dans l'escalier plus souple qu'un berger,
Plus soutenu par l'air qu'un vol de feuilles mortes.
Ô traverse les murs, s'il le faut marche au bord
Des toits, des océans, couvre-toi de lumière,
Use de la menace, use de la prière,
Mais viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort.
et :
Paroles de Serge Rezvani
Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.
Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale {2x}.
On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, hàie, hàie, hàie
Ça fait déjà un fameux bail {2x}.
Au son des banjos je l'ai reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais.
Je me suis soûlé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant {2x}.
On s'est connus, on s'est reconnus.
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue
On s'est retrouvés, on s'est séparés.
Dans le tourbillon de la vie.
On a continué à toumer
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Puis on s'est réchauffés.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie.
Je l'ai revue un soir ah là là
Elle est retombée dans mes bras.
Quand on s'est connus,
Quand on s'est reconnus,
Pourquoi se perdre de vue,
Se reperdre de vue ?
Quand on s'est retrouvés,
Quand on s'est réchauffés,
Pourquoi se séparer ?
Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Le mouvement et le repos, vous connaissez ?
Ce qui ne change pas en moi, c'est mon goût, mon choix pour la beauté, ce que Socrate, par Diotime, nous dit de l'Éros…
Car tu virais et pressais mon vouloir,
Comme une roue au branle égal,
Amour, qui mène le soleil, la lune et les étoiles.
Toutes les beautés.
Texte de Jean Genet, Le condamné à mort.
Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus lègère et grave qu'une veuve
Effleure sous mon col, sans que ton cœur s'émeuve,
Laisse tes dents poser leur sourire de loup.
Ô viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d'Espagne
Arrive dans mes yeux qui seront morts demain.
Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main
Mène-moi loin d'ici battre notre campagne.
Le ciel peut s'éveiller, les étoiles fleurir,
Ni les fleurs soupirer, et des près l'herbe noire
Accueillir la rosée où le matin va boire,
Le clocher peut sonner : moi seul je vais mourir.
Ô viens mon ciel de rose, ô ma corbeille blonde !
Visite dans sa nuit ton condamné à mort.
Arrache-toi la chair, tue, escalade, mords,
Mais viens ! Pose ta joue contre ma tête ronde.
Nous n'avions pas fini de nous parler d'amour.
Nous n'avions pas fini de fumer nos gitanes.
On peut se demander pourquoi les Cours condamnent
Un assassin si beau qu'il fait pâlir le jour.
Amour viens sur ma bouche ! Amour ouvre tes portes !
Traverse les couloirs, descends, marche léger,
Vole dans l'escalier plus souple qu'un berger,
Plus soutenu par l'air qu'un vol de feuilles mortes.
Ô traverse les murs, s'il le faut marche au bord
Des toits, des océans, couvre-toi de lumière,
Use de la menace, use de la prière,
Mais viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort.
et :
Paroles de Serge Rezvani
Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.
Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale {2x}.
On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, hàie, hàie, hàie
Ça fait déjà un fameux bail {2x}.
Au son des banjos je l'ai reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais.
Je me suis soûlé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant {2x}.
On s'est connus, on s'est reconnus.
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue
On s'est retrouvés, on s'est séparés.
Dans le tourbillon de la vie.
On a continué à toumer
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Puis on s'est réchauffés.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie.
Je l'ai revue un soir ah là là
Elle est retombée dans mes bras.
Quand on s'est connus,
Quand on s'est reconnus,
Pourquoi se perdre de vue,
Se reperdre de vue ?
Quand on s'est retrouvés,
Quand on s'est réchauffés,
Pourquoi se séparer ?
Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Inscription à :
Commentaires (Atom)