Très belle trouvaille ! Quelle voix, ça donne des frissons.
Comme je l'ai dit chez moi, la Nation c'est à nous, pas aux raclures en tout genre.
La Nation ce n'est pas le nationalisme, n'en déplaise aux bobos incultes en Histoire. Et ce qui a fait ce pays depuis plus de 200 ans c'est l'idée que l'égalité des chances pouvait faire l'identité de cette nation.
Comme je l'ai dis chez toi, la Nation est rassembleuse et non séparatiste, c'est pourtant simple ! C'est une notion de gauche et non une notion de droite !
« J'ai envie de lancer un grand débat sur les valeurs de l'identité nationale, sur ce qu'est être Français aujourd'hui. » Cette phrase est signée Eric Besson, ancien socialiste, nouveau UMP et accessoirement ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale.
Disons-le tout net, ce débat n'aurait rien de déshonorant en soi s'il était le fait d'universitaires, écrivains, artistes. Après tout, l'historien Fernand Braudel a bien fait de « l'identité de la France » matière à interrogation et à ouvrage. Mais c'était une pensée au long cours, une pensée qui tel un fleuve avait du temps derrière et devant elle. Or en matière politique, on sait très bien qu'il n'en est rien. L'urgence et la circonstance commandent tout et faussent par avance le débat. D'autant que cette phrase de Besson arrive juste après l'expulsion de trois Afghans en situation irrégulière qui a fait hurler les partis de gauche, notamment le PS.
Ramener le PS sur le terrain de l'immigration, n'est-ce pas la réponse du berger à la bergère d'Eric Besson ? On notera que ce débat avait déjà été instrumentalisé par le candidat Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle, quand il s'agissait de tailler des croupières au PS et faire signe aux électeurs du Front national. Pari gagnant au point que les électeurs du Front national ont voté massivement Sarkozy. On se souvient de Jean-Marie Le Pen estomaqué, criant au « hold-up électoral » !
Le contexte économique et social n'étant pas au beau fixe, on peut penser que les nouvelles interrogations d'Eric Besson ne visent qu'à entretenir un rideau de fumée à quelques mois des régionales. Car à qui va-t-on faire croire que la question « Qu'est-ce qu'être Français ? », soit la question prioritaire du moment ?
Si on tient à vraiment poser la question, posons-la tout d'abord à ceux qui vont payer leurs impôts en Suisse comme Johnny ou à ceux qui délocalisent abusivement mettant sur la paille les... Français !
10 commentaires:
Très belle trouvaille ! Quelle voix, ça donne des frissons.
Comme je l'ai dit chez moi, la Nation c'est à nous, pas aux raclures en tout genre.
La Nation ce n'est pas le nationalisme, n'en déplaise aux bobos incultes en Histoire. Et ce qui a fait ce pays depuis plus de 200 ans c'est l'idée que l'égalité des chances pouvait faire l'identité de cette nation.
Rien de plus, et c'est déjà beaucoup.
Comme je l'ai dis chez toi, la Nation est rassembleuse et non séparatiste, c'est pourtant simple ! C'est une notion de gauche et non une notion de droite !
BONJOUR A TOUS,
L'identité comme écran de fumée
« J'ai envie de lancer un grand débat sur les valeurs de l'identité nationale, sur ce qu'est être Français aujourd'hui. » Cette phrase est signée Eric Besson, ancien socialiste, nouveau UMP et accessoirement ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale.
Disons-le tout net, ce débat n'aurait rien de déshonorant en soi s'il était le fait d'universitaires, écrivains, artistes. Après tout, l'historien Fernand Braudel a bien fait de « l'identité de la France » matière à interrogation et à ouvrage. Mais c'était une pensée au long cours, une pensée qui tel un fleuve avait du temps derrière et devant elle. Or en matière politique, on sait très bien qu'il n'en est rien.
L'urgence et la circonstance commandent tout et faussent par avance le débat. D'autant que cette phrase de Besson arrive juste après l'expulsion de trois Afghans en situation irrégulière qui a fait hurler les partis de gauche, notamment le PS.
Ramener le PS sur le terrain de l'immigration, n'est-ce pas la réponse du berger à la bergère d'Eric Besson ? On notera que ce débat avait déjà été instrumentalisé par le candidat Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle, quand il s'agissait de tailler des croupières au PS et faire signe aux électeurs du Front national. Pari gagnant au point que les électeurs du Front national ont voté massivement Sarkozy. On se souvient de Jean-Marie Le Pen estomaqué, criant au « hold-up électoral » !
Le contexte économique et social n'étant pas au beau fixe, on peut penser que les nouvelles interrogations d'Eric Besson ne visent qu'à entretenir un rideau de fumée à quelques mois des régionales. Car à qui va-t-on faire croire que la question « Qu'est-ce qu'être Français ? », soit la question prioritaire du moment ?
Si on tient à vraiment poser la question, posons-la tout d'abord à ceux qui vont payer leurs impôts en Suisse comme Johnny ou à ceux qui délocalisent abusivement mettant sur la paille les... Français !
http://lavenircestmaintenant.skyrock.com/
Bonne analyse Rachid, je partage...
Oh le Jeannot, rien depuis dix jours ou plus ? Quoiqu'y se passe ?
ben alors, tu te caches?
j'espère que tout va bien :-)
beaucoup appris
Des nouvelles ... comment vas tu ??
@ +
Bésitos
Bien joué. Je pense que cette interprétation de la Marseillaise par Norman est la meilleure réponse à apporter au débat.
Youhou les copains ! ;O)
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