dimanche 28 décembre 2008

M. Hamon est benoît…

Oui, j'ai la rage !

Trouvé sur le trésor de la langue française.
BENOÎT, OÎTE,Fin de l'objet 1 de la requête (Mot vedette) adj. et subst.
I. Adjectif
A. 1. Vx. Béni, saint, bienheureux. La benoîte Vierge Marie :

1. Ce fut alors un grand soulagement pour l'âme d'Esterhazy, et du haut du ciel, saint Dominique fit connaître à ceux de sa rue qu'il était content de son benoît fils Henri Brisson!
CLEMENCEAUL'Iniquité, 1899, p. 493.

Rem. Un emploi subst. dans LOTIRamuntcho, 1897, p. 116 et 243; cf. aussi ROB.
2. Spéc. ALCHIM. La benoîte pierre ou, p. ell., la benoîte. La pierre philosophale (cf. BESCH. 1845, Lar. 19e-20e).
3. Iron. Dévot. Un benoît personnage (Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845); un air benoît (LITTRÉ, GUÉRIN 1892).

 Péj. [En parlant du lang.] Niais :

2. ... toutes ces phrases benoîtes, tous ces charitables paradoxes ne sont que des prétextes à lâchetés, des couleurs pour colorer de honteuses complaisances pour ces hommes, dont Renan et tutti quanti ont peur.
E. et 
J. DE GONCOURTJournal, 1881, p. 114.

 Arg. (des canuts). ,,Imbécile, benêt`` (FRANCE 1907).

B. P. ext. et iron.
1. [En parlant d'une pers. ou de son comportement] Comblé, satisfait :

3. Le regard toujours un peu vague de l'illustre maître tomba de haut sur son benoît quémandeur, et l'effleura sans se poser.
BERNANOSSous le soleil de Satan, 1926, p. 284.

2. [En parlant d'un inanimé concr.] Calme, tranquille. Ensommeillement benoît (cf. affalement ex. 1) :

4. Un dîner succulent, dans le commencement de la benoîte digestion duquel, à l'instar des trois mots du festin de Balthasar, éclate la gueulée de la Marseillaise d'un café des Champs-Élysées, ...
E. et J. DE GONCOURTJournal, 1885, p. 460.

5. Non, mon doux Ambroise, de ce voyage, rien de ce que tu crois. Pas de béguines somnolentes penchées sur l'eau benoîte des canaux; ...
GIDECorrespondance [avec Valéry], 1891, p. 114.

II. Subst., arg. Souteneur :

c'est qu'les Benoits toujours lichent
Et s'graissent les balots [= les testicules].
J. RICHEPINLa Chanson des gueux, 1876 (France 1907).

ité

c'est qu'les Benoits toujours lichent
Et s'graissent les balots 



1 commentaire:

Anonyme a dit…

wesh ! encore un qui aurait mieux de fermer sa tronche au PS ! On a que de la gueule chez nous ?