De Gero Von Randow
(Je ne suis pas anti-Ségolène, plutôt pour d'ailleurs !!!)
Traduit par mon amie Angéla, alias Mamie Nova !!!
Tout sauf Ségolène
Les socialistes français choisissent une nouvelle direction et manquent ( ?) la fracture
A quel point la direction s’est éloignée des citoyens, c’est ce qu’a démontré leur communiqué au Lendemain de la nuit des « nuits ».« L’élection de Barack Obama représente un véritable changement, mais il est le président des Etats Unis. »signé : François Hollande.
La plupart des Français avait déliré sur Obama, mais la direction du parti lève le doigt en avertissement,car l’homme est un ami.
Elle(la direction du parti) vit manifestement sur une autre planète.Celle (la planète) qui porte le nom de Solférino. Exactement : 10 rue de Solférino (Paris 7°) Au quartier principal du parti se rencontrent
Les barons et les « aparatchiks »,tournés plutôt tristement vers leurs sièges fatigués.
Qui va remplacer l’éternel tacticien Hollande comme chef du parti ?Qui va se porter candidat contre Sarko en 2012 ? Il n’y a que cela qui les intéresse ces jours-ci.
A la fin de la semaine ,il y a le congrès . A Reims, ville des couronnements. A point nommé à vrai dire : crise du capitalisme, agitation en Europe, changement en Amérique- quelle bonne occasion pour mettre en scène un parti de gauche ! et en plus un parti populaire !
La plupart des Français ont un maire socialiste, l’organisation compte pas moins de 200 000 membres reels, va loin dans la société de la base du monde des affaires jusqu’aux fonctionnaires de l’état et de l’économie ; c’est bien le moment pour que la gauche s’exprime clairement !
Cependant les Socialistes risquent de tout gâcher à Reims !
Il en va des socialistes comme du lapin avec le hérisson ;Sarko est là et bien là.
Cest ce que craint Maxime Pisano, 22 ans, redevable à son « victoire au poing » d’une certaine noto
riété dans le parti. Pisano vit à Nancy, vient d’une famille socialo-communiste, est rentré à 15 ans da
ns la branche jeunes. Il est pris au piège et « entend tousser les puces ».
La place Stanislas est le point de rencontre, une magnifique construction d’architecture classique du 18 ème siècle. « oui, nous sommes fiers de notre place » dit cet esprit bouillonnant (Pisano) en riant, puis il commence à parler de la Lorraine,de ses études, et naturellement de la direction du parti. »
« Ils n’ont t out simplement pas travaillé. Pendant que les Français craignaient pour leur boulot, le parti discourait sur Bretton Woods. Et cherchez un peu les intellectuelsqui se tiennent à nos côtés »
A l’occasion des rencontres d’octobre, la jeune star (Hamon) a monté aussitôt toute une équipe déconomistes de haut niveau. Les banques d’importance stratégique et les autres entreprises doivent être dirigées par l’Etat et d’après d’autres critères que le profit, tel est son programme ;de même les restructurations effectuées à bon escient ou le protectionnisme européen, le tout mis rapidement sous forme de loi.Tandis que les autres courants du parti sont favorables au « brouillamini », Hamon est volontiers concret.
Sa ligne est soutenue par un cinquième du parti ;cela suffit pour jouer un rôle lors de la construction des alliances dans le combat pour le pouvoir au sein du parti.
Jeudi dernier,les membres du parti ont voté pour préparer le Congrès. Une équipe politiquement hétérogène est apparu comme la plus grande force avec 29 pour cent dont le programme porte un nom :Ségolène Royal.
La candidate battue à la présidentielle de 2007 qui se tenait dans l’ombre depuis des mois
Alors que sa parole sonnait plutôt faux,est revenue à la surface comme « Obamette » . A paris,au Zénith, citadelle de la musique pop, environ 3000 sympathisants ont célébré un « show » avec un « rock social » à la Klaus Lage et une représentante montant en scène en jean et soie bleu ciel et qui
(disons le prudemment) donnait l’impression d’être inspirée.Le public entra dans tous ses états.Les larmes coulèrent « Yes, we can » La lévitation ne semblait pas loin.L’aspect politique concret étéit laissé de côté.
Le nouveau parti anticapitaliste éveille de toutes parts la curiosité .Trois élections à la présidence perdues à la suite et le débat européen de 2005 (la majorité du parti était pour le traité de Lisbonne, le peuple était contre ) ont laissé les socialistes dans la perplexité.
Ce vide reste pour Ségolène Royal un espace de manœuvre qu’elle peut utiliser pour peut-être devenir un jour présidente. Mais maintenant elle doit tout d’abord contrecarrer la coalition (TSS ?)
Qui va se produire au congrès « Tout sauf Ségolène »
Il faudra donc négocier « qu’un banquet aspire au suivant ».La démocratie a besoin de combats pour le pouvoir.Seule une dictature accomplie ne connaît pas de dérangements dans les fonctions. Cependant quand ces combats recouvrent tout le reste,l’identité souffre ; C’est exactement ce que vit le Parti socialiste. Ce qui est aussi en lien avec le système politique.
A la fin de toutes les nominations et candidatures se manifeste le gain principal : la présidence. Le chef de l’Etat français, élu directement,peut exercer pendant 5 ans une puissance étendue dans le cas où la majorité du Parlement est en accord avec lui. Ses fidèles peuvent profiter de cette puissance de façon durable. C’est le point fragile de tous les cas de figures en politique française.
On pouvait bien voir la persistance de la politique de puissance, fin août, à la station maritime de la Rochelle où les socialistes tenaient leur université annuelle.Environ 4500 membres ont discuté 3 jours durant en groupes detravail,mais le plus important avait lieu ailleurs, dans les cafés de la ville,où les grands du parti débattaient en vue des coalitions et des postes entourés de photographes et de touristes irrités .
Plus d’un a quitté entre temps ce monde stérile .
Plus d’un entre temps a quitté ce monde stérile.
Ceux de droite ,qui pour une demi-douzaine,sont entrés dans le gouvernement de Sarkozy.
Ceux de gauchequi,après une dizaine d’années d’affiliation, ont quitté la scène en claquant la porte.Tous ceux, de valeur, dont les départs ne furent pas compensés par de nouveaux arrivants .Le parti s’est défraîchi.
Maxime Pisano ,le blogger de Nancy, craint déjà pour l’hégémonie de gauche du parti socialiste. Non pas à cause des communistes traditionnels-le PCF disparaît derrière l’horizon évènementiel- mais au contraire parce que d’autres galaxies surgissent.
Daniel Cohn-Bendit met au jour une alliance verte toute neuve, et le nouveau parti anti-capitaliste (NPA) qui doit être fondé fin janvier, éveille de toute part la curiosité.
L’emblème de l’ association de protestation est typiquement un porte-voix.
A son sommet se tient un gamin trotzkiste qui,la moitié du temps, est facteur dans le riche quartier de Neuilly,qui a la formule légère et la pensée archaïque. Olivier Besancenot, le petit prince des enquêtes, qui entre en scène tout naturellement,comme l’excessive Mme Royal, ou le gueulard nerveux,Bertrand Delanoë,maire socialiste de Paris, et en même temps quelqu’un qui veut monter très haut.
Pisano lorgne d’un œil douloureux le NPA. A leurs réunions , il rencontre des gens de son âge, et qui ne sont pas des imbéciles. Que doit-il leur dire ? Qu’il y aurait dans son parti beaucoup de membres qui voudraient renverser le capitalisme, mais plutôt par des réformes que de façon révolutionnaire.Ce serait juste,mais pas bon, pense t’il.
Le PS n’a malheureusement pas eu de Godesberg (lieu où s’est refondé le parti social-démocrate en Allemagne après la seconde guerre mondiale) et toujours des problèmes avec le fait de se reconnaître comme une social-démocratie,bien qu’ils auraient justement beaucoup à tirer du programme de cette époque – là. Les vieux tabous sont toujours intacts. C’est ce que
Bertrand Delanoë devrait exp »rimenter, lui qui ,par malchance, s’était qualifié de libéral,juste avant l’explosion de la crise financière.
Non,les socialistes français ne sont pas prêts à se renouveler.A Reims,ils vont porter sur les pavois le roi ou la reine.La semaine suivante , un plébiscite va donner sa bénédiction à la nouvelle conduite du parti.
Ensuite, direction lesélections européennes !
Les yeux fermés et droit dans le mur ;
3 commentaires:
Merci pour le travail! En tant que l'auteur de cet article, je tiens à cela ne soit pas une traduction officielle. Il y manquent, me semble-t-il, des phrases, et quelques-uns des phrases idiomatiques en allemand sont mal traduisées. Mais bon, je ne dois pas critiquer trop fort, parce-que mon français n'est pas assez bon pour faire le travail moi-même. Donc, merci!
excellent article...
il est gonflé ! en effet,il ferait mieux de ne pas critiquer vu comment il écrit le français ! il est possible qu'il manque une ou 2 phrases ou morceaux , bien que j'aie fait très attention--et en effet j'ai eu du mal à traduire des idiomatismes, je t'en ai prévenu mais je pense que l'essentiel est bien là et au moins on comprend §
j'étais assez satisfaite de la soirée d'hier,en particulier de voir que Jacques-Yves et toi étiez contents de me voir.
à une autre fois , je viendrai voir le Couté avec Fred mais pas la 1ère semaine
Réponse de Angéla…
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